Réunis le vendredi 13 décembre 2024 à Niamey, les ministres des Affaires étrangères des 2trois pays membres de l’Alliance des Etats du sahel (AES) que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont réaffirmer leur choix de sortir de la CEDEAO.
Ils sont décidés à se retirer de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Le Burkina Faso, le Mali et le Niger réitèrent ce choix.
Réunis le vendredi 13 décembre 2024 à Niamey au Niger, les ministres des Affaires étrangères de ces trois pays ont indiqué que la décision était « irréversible ».
Cette réunion de Niamey intervient 24h après un appel lancé aux dirigeants de la CEDEAO de proroger le délai de retrait de ces trois payas de l’organisation.
Le jeudi 12 décembre 2024, le Bureau du parlement de la CEDEAO a souhaité que « la Confédération des chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO adopte une mesure extraordinaire qui prorogera le délai de retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’organisation prévu pour le 29 janvier 2025 ».
L’objectif de cet appel, précise le Bureau du Parlement de la CEDEAO est de « laisser place à de nouvelles réflexions et négociations qui éviteront la désintégration de la communauté ».
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger avaient annoncé leur retrait « sans délai » de l’organisation sous-régionale courant janvier 2024.
Pour justifier cette décision, ils accusaient les puissances étrangères d’instrumentaliser l’organisation.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger confrontés au terrorisme, reprochent également à la CEDEAO de ne leur avoir apporté d’assistance. Non sans dénoncer les mesures qui leur a imposées l’organisation lorsqu’ils ont décidé « de prendre leur destin en mains ».
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Cette décision de se retirer de la CEDEAO, avait déjà conduit ces trois pays à créer l’Alliance des États du Sahel (AES) en septembre 2023, suivie de la transformation de cette alliance en Confédération en juillet 2024.
Au cours de leur réunion, les ministres du Burkina, du Mali et du Niger ont échangé sur la libre circulation des personnes et des biens, ainsi qu’aux défis sécuritaires persistants dans la région du Sahel.
Les participants ont mis en avant leur engagement en faveur de l’intégration régionale. Ils ont salué les progrès réalisés dans l’harmonisation des documents d’identité et de voyage et insisté sur la nécessité de mécanismes efficaces pour faciliter la mobilité transfrontalière, comme le rapporte le confrère Anadolu.
Richard Yasseu